GEO BON déménage son siège social à Montréal pour bénéficier de l’expertise en IA
Le Group on Earth Observations – Biodiversity Observation Network (GEO BON), un réseau de recherche international et une communauté de praticiens dédiée à l’amélioration de la surveillance de la biodiversité terrestre, annonce le déménagement de son siège social de Leipzig, en Allemagne, à Montréal, au Canada.
Le Centre de la science de la biodiversité du Québec (CSBQ) a remporté le concours par appel d’offres pour accueillir GEO BON, en partenariat avec le Fonds de recherche du Québec – Natures et Technologies, l’Université McGill, l’Université de Montréal et l’Université de Sherbrooke. Montréal International, dont le mandat d’offrir un soutien aux organisations internationales est appuyé par les gouvernements du Canada et du Québec, ainsi que par la Ville de Montréal, a contribué aux efforts en vue de remporter ce concours.
GEO BON répond à un besoin urgent, celui de fournir les meilleures données et connaissances qui soient afin de soutenir les décisions visant à éviter une perte insoutenable de la biodiversité. L’information que fournit cette organisation fera en sorte que les mesures prises à l’échelle nationale et internationale seront conformes aux objectifs en matière de biodiversité, de même qu’aux objectifs de développement durable.
À propos du déménagement du siège social à Montréal, le directeur du CSBQ et coprésident élu de GEO BON, Andrew Gonzalez, a déclaré : « Nous sommes ravis de participer à la prochaine phase d’expansion de GEO BON de même qu’aux indispensables travaux de recherche dirigés par l’organisation. Nous sommes reconnaissants du soutien de nos partenaires qui nous permettra de bâtir un siège social de calibre mondial pour GEO BON. Le caractère urgent de la crise qui entoure la biodiversité appelle à l’intensification de nos efforts pour en comprendre les causes, ainsi qu’à la prise de mesures pour renverser la tendance, et la communauté de GEO BON peut justement nous fournir les connaissances pour y arriver. »
Fort de son expertise approfondie dans le soutien offert aux organisations internationales, Montréal International a mis à profit son savoir-faire stratégique afin d’accueillir GEO BON dans la métropole. « Nous sommes heureux que GEO BON s’installe à Montréal. La métropole est un pôle incontournable dans ce milieu puisqu’elle accueille déjà de nombreuses organisations internationales en développement durable comme le Secrétariat de la convention sur la diversité biologique ou encore le Secrétariat International de l’eau. La présence de cette nouvelle organisation dans notre région contribuera donc à promouvoir le leadership de Montréal en développement durable », a indiqué Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International.
« La présence déjà importante au Québec de plus de 70 organisations internationales contribue non seulement à l’essor économique des villes et des régions qui les reçoivent, mais leur contribution est également très importante pour l’évolution de la recherche dans de nombreux secteurs d’activité. Je me réjouis donc du choix de l’organisation internationale GEO BON de s’installer dans notre métropole. Son expertise et son apport en matière de changements climatiques et d’intelligence artificielle, des domaines prioritaires pour le gouvernement du Québec, sont assurément les bienvenus ! », a déclaré Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie.
« L’arrivée d’une nouvelle organisation internationale dans la métropole est une excellente nouvelle. Je suis très heureuse que GEO BON ait choisi d’installer son siège social à Montréal. Nous sommes fermement engagés, tant à l’échelle locale qu’internationale, dans la protection de l’environnement, la sauvegarde de notre patrimoine naturel, de même que la préservation de la biodiversité. La présence de GEO BON permettra non seulement de renforcer notre leadership, mais aussi d’accélérer le mouvement international vers des villes vertes et en santé », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
« Nous sommes tous très heureux que Montréal ait été choisie comme ville hôte de GEO BON. C’est un atout majeur pour la communauté d’organisations internationales basées ici et les universités de la région. Avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique et Future Earth, GEO BON renforcera notre impact mondial dans le domaine du développement durable, une priorité pour le FRQ », a expliqué Rémi Quirion, scientifique en chef, Fonds de recherche du Québec.
« Cette sélection confirme à la fois Montréal comme un leader international dans le soutien aux organisations axées sur la durabilité, et l’Université McGill comme un centre de recherche majeur dans ce domaine d’une importance cruciale pour notre planète », a ajouté Martha Crago, vice-principale à la recherche et à l’innovation de l’Université McGill.
Pour l’Université de Montréal, le partenariat avec GEO BON mise sur deux de ses forces reconnues internationalement, soit l’intelligence artificielle et les sciences naturelles. « Cette alliance toute naturelle permettra d’enrichir les perspectives des chercheurs et des décideurs afin de mieux connaître et mieux protéger la biodiversité mondiale. Pour la communauté scientifique montréalaise, l’arrivée de GEO BON constitue à la fois une reconnaissance de l’excellence de ses travaux et une occasion de développement de haut niveau », souligne le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras.
L’Université de Sherbrooke salue l’arrivée du Secrétariat GEO BON au Québec. « Cela aura nécessairement un effet positif sur la promotion des travaux de recherche collaborative sur l’importance de la biodiversité et sur l’intérêt que portent les étudiants à ses programmes d’études supérieures associés aux changements climatiques et à l’environnement », a indiqué Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke.
« En étant situé à Montréal, GEOBON bénéficiera du soutien d’une communauté de recherche dynamique ayant une expertise de pointe dans l’application de l’intelligence artificielle et de la science des données à la biodiversité et ses enjeux. Cette collaboration transformera notre façon de penser le traitement des données en lien avec la biodiversité à l’échelle mondiale », a ajouté Timothée Poisot, professeur à l’Université de Montréal, membre du CSBQ et membre du conseil scientifique de Calcul Québec.
Selon les coprésidents actuels de GEO BON, Mike Gill et Henrique Pereira, « le réseau GEO BON a fait de grands progrès au cours de la dernière décennie, passant du concept initial à l’établissement d’un réseau mondial pour l’amélioration des observations de la biodiversité. Le transfert du secrétariat et de la présidence au Centre québécois des sciences de la biodiversité représente une étape importante. La prochaine décennie est cruciale pour infléchir la courbe de la perte de biodiversité. Le leadership et l’excellence du nouveau secrétariat dans le domaine de la science et de la conservation de la biodiversité, ainsi que sa position stratégique et ses relations avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, permettront à GEOBON de rester au centre des efforts internationaux visant à améliorer les observations de la biodiversité. »
À propos de GEO BON
Le Group on Earth Observations – Biodiversity Observation Network (GEO BON) est né d’une initiative qui cherchait à offrir aux décideurs et aux scientifiques un accès amélioré aux données relatives aux changements de la biodiversité aux fins de l’appui aux politiques. GEO BON déploie et coordonne les efforts en vue de concevoir et de mettre en œuvre des programmes nationaux et régionaux interopérables de surveillance de la diversité. Avec un réseau en pleine expansion de près de 1 000 membres provenant de plus de 550 institutions et 90 pays, GEO BON combine la recherche de pointe, à l’objectif commun de rehausser la valeur des données relatives à la biodiversité et de faire des recommandations aux décideurs en fonction des tendances observées dans les domaines de la vie animale, végétale et microbienne. GEO BON assurera le suivi et la mise en œuvre de la prochaine génération de cibles en lien avec la biodiversité pour freiner l’extinction des espèces et la dégradation des écosystèmes, deux composantes qui sont des sources essentielles de bienfaits pour le genre humain.