COVID-19 : Mieux reconstruire, en harmonie avec la nature
Les Nations Unies ont proclamé le 22 mai Journée internationale de la diversité biologique en vue d‘encourager la compréhension des enjeux liés à la biodiversité et d’accroître la sensibilisation à ce sujet. Montréal est fière d’accueillir le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique depuis 1996. Le Secrétariat joue un rôle de premier plan dans ce travail important en soutenant la mise en œuvre de la Convention. Son appel à la solidarité et à la collaboration revêt plus d’importance que jamais, alors que la pandémie de la COVID-19 frappe le monde entier depuis quelques mois.
« La communauté internationale est actuellement appelée à réexaminer sa relation avec le monde naturel et une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre santé, notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant, notre habitat et notre énergie, par exemple. En ce 22 mai 2020, le thème de la Journée internationale de la diversité biologique est Nos solutions sont dans la nature. Partout dans le monde, les célébrations mettent l’accent sur l’espoir, la solidarité et la nécessité de travailler ensemble à tous les niveaux pour construire un avenir et une vie en harmonie avec la nature.
« En effet, 2020 est une année de réflexion, d’occasions et de solutions. On s’attend à ce que chacun de nous « reconstruise mieux » en utilisant ce temps pour accroître la résilience des nations et des collectivités alors que nous nous remettons de cette pandémie. Cette année est le moment où, plus que jamais, le monde peut afficher sa volonté absolue de mettre en place un cadre mondial susceptible de renverser la tendance en matière de perte de biodiversité au profit des humains et de toutes les formes de vie sur Terre. »
Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique est un traité international pour la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable des éléments de la biodiversité et le partage équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.
Comptant 196 parties, la Convention jouit de l’adhésion presque universelle des pays. Son mandat est de répondre à toutes les menaces pesant sur la biodiversité et les services écosystémiques, y compris les menaces liées au changement climatique, par des évaluations scientifiques, la mise au point d’outils, de mesures incitatives et de processus, l’échange de technologies et de bonnes pratiques et la participation active et complète des parties prenantes concernées, notamment les collectivités autochtones et locales, les jeunes, les ONG, les femmes et le milieu des affaires.