Les entreprises étrangères peuvent compter sur un système bancaire canadien robuste, agile et innovant
Les filiales de sociétés étrangères qui s’installent à Montréal ont recours à un éventail de services lors de leur implantation. À l’évidence, elles chercheront, entre autres, à obtenir des services bancaires. Dans un environnement mondial toujours plus concurrentiel, les prestataires de services doivent offrir plus que des solutions de base pour se démarquer. Yan Liao, vice-président, Services financiers aux entreprises, à la Banque Royale du Canada (RBC), expose sa vision de la banque du XXIe siècle et les particularités propres au système bancaire canadien.
Vers une offre diversifiée et multisectorielle
« Tout récemment, mon équipe a eu l’occasion de contribuer à la réussite du démarrage, en sol canadien, d’une société européenne issue du tourisme. Notre rôle consistait à mettre en contact cette organisation avec des partenaires potentiels. Nous lui avons aussi donné accès à un réseau de firmes-conseils capables de la soutenir dans son projet d’expansion », explique Yan Liao.
Au fil des ans, les professionnels de la finance ont acquis une expertise de haut niveau en ingénierie financière afin de répondre aux besoins grandissants de leur clientèle. Ces professionnels accompagnent les entreprises dans la réalisation de leur montage financier, notamment en faisant appel à des institutions gouvernementales ou parapubliques spécialisées comme la Banque de développement du Canada (BDC) ou encore Investissement Québec (IQ).
Les avantages du système bancaire canadien
Le système bancaire canadien présente les avantages d’une industrie consolidée avec six grandes banques qui offrent des services intégrés (crédit personnel et commercial, gestion de patrimoine, marchés des capitaux, émission d’actions, assurances, etc.). Ce système se distingue de l’environnement, beaucoup plus morcelé, que l’on retrouve en Europe et aux États-Unis.
Le secteur bancaire canadien, devenu l’un des plus modernes au monde, se distingue également par son virage numérique alors que d’importants investissements ont été effectués ces dernières années « À la RBC, par exemple, nous avons consacré 3 milliards $ aux technologies de l’information. Alors qu’aux États-Unis, les chèques ont encore la cote, tout est automatisé ou presque au Canada », indique M. Liao.
Des ratios de capitalisation exigeants
Les entreprises internationales peuvent aussi compter sur des institutions solides. À cet égard, le système bancaire canadien a fait preuve d’une grande résilience lors de la crise de 2008 et de la récession qui a suivi. La réglementation canadienne, qui encadre les établissements financiers, impose des ratios de capitalisation parmi les plus exigeants au monde. Ceci témoigne de la qualité de l’environnement d’affaires que l’on retrouve au Canada. Les entreprises recherchent également une situation économique et politique stable où les taux d’intérêt et l’inflation sont contrôlés.
Une culture diversifiée au profit d’une clientèle mondiale
Les entreprises étrangères peuvent également profiter d’une main-d’œuvre bilingue et même trilingue. Ce facteur distingue la grande région de Montréal du reste de l’Amérique du Nord. La métropole du Québec est une porte d’entrée privilégiée pour des entreprises d’Europe ou d’Asie qui souhaitent percer le marché nord-américain. « Le fait de s’appuyer sur la RBC, dont les employés parlent plusieurs langues, constitue certainement un avantage pour des sociétés qui cherchent à s’installer à Montréal », fait valoir Yan Liao, à l’emploi de la RBC depuis 20 ans.
Mais au-delà de ces considérations, les compagnies étrangères peuvent compter sur des institutions financières dotées de spécialistes de haut niveau et agiles qui connaissent les atouts que procure un environnement économique innovant et diversifié comme celui de la grande région de Montréal.
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